La nouvelle école élémentaire inaugurée

 
ELLE PORTE LE NOM DE JOSÉPHINE BAKER
Choisi par les écoliers.
 
Était-ce un secret bien gardé ?
Ce n’est qu’au moment des discours que le nom de la nouvelle école élémentaire sera officiellement révélé.
 
MÊME au moment clef de l’inauguration, ruban tricolore coupé par Philippe Marion entouré des écoliers, de son binôme au département, Pascale Chapot, du président du Département Christophe Guilloteau, des nombreux maires amis de l’Agglo et de représentants des institutions (État, Région, Département, CAF, Agglomération) le nom de l’école élémentaire n’a été prononcé.
 
MÊME au moment des visites – il y a eu beaucoup, beaucoup de monde et de toutes les générations – tout en découvrant les cuisines à faire pâlir d’envie bien des professionnels, les réfectoires (du sol au plafond en passant par les murs « insonorisés »), les larges couloirs, les vastes salles de classes, claires, fonctionnelles et bien tempérées, la cour en cours d’engazonnement, en attente de l’automne pour ses arbustes…le nom de la nouvelle école élémentaire n’est toujours pas été divulgué.
 
MÊME…
Le temps des discours arrive. Là, sur l’estrade à géométrie variable (concoctée, comme toute la nouvelle école par le cabinet d’architecture DALMAS), sous les tilleuls à l’ombre bienvenue : la déclaration.
Des deux grandes dames du passé, dans des registres bien différents, nominées – Camille Claudel et Joséphine Baker – les écoliers ont choisi.
Micro tendu par le premier magistrat, les CM2, avec sensibilité, ont dit la joie d’intégrer leur nouvelle école, la tristesse de quitter l’ancienne, le pourquoi du choix de Joséphine Baker…
 
ILS ONT DIT :
Philippe MARION, avec émotion, n’a oublié personne dans la liste de sa reconnaissance : les financeurs (État, Département, Région, CAF ), les réalisateurs (le maître d’œuvre, le cabinet d’architecture DALMAS), les entreprises (une à une nommée) les personnels administratifs, techniques, périscolaires (un à un nommé) les élus de son équipe… il a rendu hommage aux instituteurs. M. Ratel (directeur) et M. Laurent, présents et disponibles pour tous.
 
Christophe GUILLOTEAU : Nous sommes ici dans une école de village. Toutes n’ont pas un environnement aussi favorable. L’école a ses périls et de rappeler la mémoire de Samuel Paty.
Et de souligner combien la critique est facile…et de rappeler la rénovation (commencée) du collège du Bassenon (estimée au total à 9 millions d’euros), d’évoquer la rénovation du pont dont le Département est maître d’ouvrage et que
« les prédécesseurs en leur temps auraient dû prendre en charge… ».
 
L’architecte DALMAS : « chaque école est un prototype. Créé, il faut apporter ajustement, adaptation, finition. Nous sommes à cette étape.
 
Les visiteurs :
Parmi les critiques :
la couleur trop sombre de la façade, les murs trop blancs, l’absence de couleurs en général, la cour plus petite qu’avant, son revêtement trop coloré, trop friable, trop…une inadaptation pour les enfants en fauteuil pour atteindre le tableau…
 
Globalement :
beaucoup de satisfaction clairement exprimée, tant des générations plus âgées que des nombreux parents présents « « heureux de voir leurs enfants dans une école moderne et bien adaptée ».
Crédit photos : Christian Mea
 
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