Quand Madame Varraud recevait la médaille de la Reconnaissance Française
Quoi de plus légitime pour Dominique Grubis-Brun, notre enquêtrice es-presse ancienne, de rendre hommage à Marie-Josèphe Varraud en ces jours de commémoration de l’Armistice…
Marie-Josèphe Varraud, en religion soeur Marthe, dirige l’établissement hospitalier de Condrieu. Elle s’y consacre totalement.
On sait peu de choses de cette grande dame :
elle est Née le 13 août 1846 à JOUDES (Saône et Loire).
Elle est décédée le 18 mai 1922 à CONDRIEU et, comme il est indiqué sur son acte de décès :
« religieuse, supérieure de l’établissement hospitalier de Condrieu. »
Un centre hospitalier, où elle a œuvré 32 années, où furent soignés 1200 soldats de 1914 à 1919.
Son action, son professionnalisme et son dévouement furent reconnus et honorés par deux médailles :
Avant guerre,
par la médaille d’argent de l’Assistance Publique
– Extrait du Salut Public du 1er août 1913 :
Par arrêté du Ministre de l’Intérieur, en date du 26 juillet 1913, il a été attribué pour services exceptionnels rendus à l’assistance publique les récompenses ci-après :
médaille d’argent de l’assistance publique, Rhône :
* Mme VARRAUD (Marie-Josèphe), supérieure de l’hôpital de Condrieu, 32 années de dévoués services.
Après-guerre,
par la médaille de la Reconnaissance Française
– Extrait du Journal Officiel du 12 décembre 1920
Ministère de la justice.
Le président de la République Française
Vu le décret du 13 juillet 1917 créant la Médaille de la Reconnaissance française,
(…) article 1er : « la médaille de bronze de la reconnaissance Française est conférée à
«Mme Varraud (Marie-Josèphe), en religion soeur Marthe, à Condrieu (Rhône) : dès la déclaration de guerre a organisé, dans l’hôpital civil de Condrieu, qu’elle dirigeait depuis longtemps, des salles destinées aux malades et blessés militaire ; du 1er octobre 1914 au 1er mars 1919, n’a cessé de leur donner, personnellement, les soins les plus attentifs et les plus éclairés, sans aucune rémunération.»
Source :
Photo du site Del Campe.